Migration des poissons

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Les migrations des espèces de poissons sont courantes et jouent un rôle important dans leur cycle de vie. La plupart des poissons effectuent des migrations à différentes échelles tout au long de leur vie. Ces migrations peuvent être de petits déplacements locaux liés à la croissance, à la survie et à la reproduction, ou de vastes migrations océaniques entre différents habitats.

Le terme « migration » désigne tout déplacement massif d’une zone à une autre, qui présente des caractéristiques de régularité temporelle ou liées à une phase biologique. La plupart des espèces de poissons effectuent des migrations en relation avec leur cycle de reproduction (migrations génétiques), leur croissance et parfois leur alimentation (migrations trophiques). Ces migrations sont saisonnières et liées à la production d’œufs pélagiques.

L’importance des aires de nurserie

Pour que les larves et les juvéniles aient une chance de trouver suffisamment de ressources pour survivre, il est nécessaire que les zones de croissance offrent des conditions adaptées. La dispersion des larves est donc un moment crucial dans le cycle de vie d’une espèce et n’est pas aléatoire. Chaque population se reproduit dans des zones spécifiques en fonction de la distribution des courants locaux, assurant ainsi que les larves soient transportées dans une direction précise vers les zones marines où les juvéniles se regrouperont (aires de nurserie).

Migrations à grande échelle des poissons

Ces aires présentent des conditions environnementales favorables et des ressources trophiques abondantes, ce qui permet aux juvéniles de se développer rapidement. Au fur et à mesure qu’ils grandissent, ils ont tendance à quitter les aires de nurserie pour rejoindre progressivement la population d’origine, effectuant une migration à contre-courant. La plupart des espèces de poissons démersaux, présentes dans les zones tempérées, se distinguent par la présence d’aires de reproduction et de nurserie, généralement situées à des profondeurs moins importantes. Les migrations, souvent à grande échelle, effectuées par certaines espèces pélagiques de poissons osseux, comme le thon rouge (Thunnus thynnus), sont également bien connues.

Certaines espèces, appelées espèces diadromes, effectuent des migrations reproductives entre la mer et les eaux intérieures, ou vice versa. On distingue donc deux types de migrations :

  • Les migrations anadromes : lorsque l’espèce migre de la mer vers les eaux intérieures (ex. saumon, alose).
  • Les migrations catadromes : lorsque l’espèce migre des eaux intérieures vers la mer (ex. anguille).

LA MIGRATION DU THON

Le thon rouge est un animal grégaire qui forme de vastes bancs composés d’individus de taille similaire partageant les mêmes besoins alimentaires et la même vitesse de nage.

Le thon rouge (Thunnus thynnus) est présent dans l’Atlantique avec deux sous-populations, l’une migrante le long des côtes est de l’Amérique du Sud et du Nord, se reproduisant dans le golfe du Mexique, et l’autre se répartissant le long des côtes occidentales de l’Atlantique, du Maroc à la Norvège, se reproduisant en Méditerranée. Les deux populations ne sont pas séparées et des migrations à travers l’Atlantique sont fréquentes. La migration des thons d’une côte à l’autre de l’Atlantique dure environ 4 mois pour parcourir 9 000 km, soit une moyenne de 40 milles par jour. Le thon rouge est un animal grégaire qui forme de vastes bancs composés d’individus de taille similaire partageant les mêmes besoins alimentaires et la même vitesse de nage. La formation des bancs concerne principalement les juvéniles et les adultes en phase de reproduction. La reproduction en Méditerranée a lieu en mai-juin, lorsque les grands thons pesant plus de 100 kg et âgés de 10 ans ou plus, appelés « thon de course », entrent par le détroit de Gibraltar et suivent les branches du courant d’entrée atlantique pour rejoindre les zones de reproduction situées dans la partie occidentale du bassin, notamment entre la Sardaigne, la Sicile, mais aussi dans la mer Ionienne et l’Adriatique central-meridional.

Lors du dépôt des gamètes, les poissons commencent à nager de manière tourbillonnante et forment un énorme cylindre en rotation à partir duquel les poissons s’élancent tour à tour vers le centre.

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